Quoi faire à Montréal ? Quand ? Où ?

Nous sommes le 17 janvier et je viens tout juste de terminer ma session d’automne, ce qui signifie également que j’ai recommencé à vivre. Je sors donc de ma grotte et je réalise deux choses. De un, c’est encore l’hiver et il fait -21 et de deux, je suis en rupture de vivre. Dix minutes plus tard, je suis à la pharmacie du coin et c’est à ce moment que mes yeux et mon sens du bon goût se sont fait agresser. Une rangée COMPLÈTE de machins roses et rouges…ça y est…on se prépare déjà pour la St-Valentin. Cette fête de l’amour qui soulève autant de passions que de mépris ( je vous invite d’ailleurs à me faire savoir, dans la section commentaire, si vous êtes pour ou contre cette fête qui renfloue annuellement les poches des fleuristes et des chocolatiers).

Personnellement, j’ai fait partie des deux camps. Je trouvais la St-Valentin tout à fait ridicule et kitsch lorsque j’étais célibataire. Pauvre Valentin, les gens célèbrent sa décapitation à grandes poignées de coeurs à la cannelle et les magasins s’en mettent plein les poches. C’était pour moi une pure hypocrisie, une fête niaise et commerciale qui surutilise la couleur rose. Mais maintenant que je suis en couple, des chérubins sont venus me laver le cerveau pendant mon sommeil et je me suis finalement adoucie, mais pas complètement convertie à cette fête de l’amour. Je m’explique. Je n’ai pas besoin d’une journée spéciale comme le 14 février pour dire à mon copain que je l’aime, et je n’ai pas besoin d’une occasion toute définie par le calendrier pour lui témoigner mon amour ou vouloir le chouchouter. Bien entendu, je vais vouloir le gâter, mais de là à acheter une peluche rose au Jean-Coutu, il y a des limites. Ce genre d’objet n’est en aucun cas représentatif de mes sentiments. Les magasins veulent trop nous simplifier la tâche et dans notre hâte à trouver le cadeau parfait pour l’être aimé, on se retrouve en main avec une boîte de Ferrero rocher et une carte de souhaits qui nous impose un texte impersonnel et plutôt quelconque. Je peux vous assurer que rien ne bat les bonnes vieilles cartes faites à la main.

C’est une occasion en or pour montrer à votre flamme toute l’étendue de votre amour ! Il est également inutile de vous ruiner pour la St-Valentin (plein d’autres occasions se présenteront). Aucune fille n’ira prétendre qu’elle n’aime pas les diamants, mais ce n’est pas une raison pour lui offrir un bijou Tiffany tous les 14 février. Soyez créatif ! Pique-niquez dans votre salon (eh oui ! messieurs, si vous êtes en panne d’inspiration, la meilleure solution est de sortir vos chaudrons !). Un repas de votre cru saura sans doute charmer votre douce (les sentiments, ça passe aussi par l’estomac !). Vous êtes plutôt du genre matinal ? Un petit-déjeuner au lit devrait faire l’affaire, et qui dit petit-déjeuner dit également bacon ! Et tout le monde sait que le bacon c’est très bon pour la santé cardiovasculaire ! Vous êtes nul en cuisine, dans le genre incapable de faire un grilled-cheese ? Pas de panique, il y a un tas d’endroits où sortir à Montréal.

De plus, de nombreux restaurants offrent un menu spécial St-Valentin. Vous êtes des accros du chocolat tout comme moi? Je vous recommande fortement d’essayer le fondant au chocolat avec caramel à la fleur de sel de chez Juliette et Chocolat, un délice que vous pourrez partager après un ciné (le Juliette et Chocolat sur St-Denis a l’avantage d’être situé en face du Cinéma du Quartier Latin). Vous aimez l’ambiance des lounges ? La chocolaterie Suite 88 devrait vous intéresser. Bien que ce soit plutôt dispendieux, je peux assurer que c’est à cet endroit que j’ai bu le meilleur chocolat chaud de ma vie, sans oublier qu’ils font également de très bonnes gaufres ! Vous avez d’autres bonnes adresses à me suggérer pour la St-Valentin? N’hésitez pas à les mentionner dans la section commentaire !