Des milliers de personnes meurent chaque année de surdoses au pays. Au cours des dernières années, la situation s’est aggravée. Certaines provinces vivent une situation sans équivalent, le Québec n’est pas à l’abri. Cette situation est un symptôme d’un problème plus large. L’apparition du fentanyl et des substances de la même famille sont un pur produit de la prohibition.
Mobilisons nous pour que des solutions qui nous conviennent soient mises en place. Les experts se rencontrent, les discussions n’en finissent plus dans les couloirs des ministères, pendant ce temps-là, nous mourons!
Il est évident que la prohibition et la guerre à la drogue sont un échec cuisant, ici comme ailleurs. Un échec dont nous payons les pots cassés. Nous mourons, nous contractons des infections, nous allons en prison pour des crimes sans victimes, nous sommes marginalisés, nous sommes mis à l’écart… Nous sommes trop souvent considéré comme des délinquants, des irresponsables au sein même du réseau de la santé. Nous ne sommes même pas écouté lorsque vient le temps de trouver des solutions pour améliorer notre sort en mettant en place de nouveaux services.
Les organismes en réduction des méfaits, les seuls à atténuer les effets de la prohibition, ne sont pas soutenus adéquatement pour répondre à nos besoins.
Cette situation ne peut plus durer.
Cette journée d’action est l’occasion de montrer que nous sommes mobiliser pour faire changer les choses.
Afin de demander la mise en oeuvres de solutions qui nous conviennent, nous nous rassemblerons le 21 février 2017.
Des actions se tiendront simultanément dans de nombreuses villes au pays dont : Vancouver, Toronto, Victoria, Edmonton.
