Cinq courts réalisés par Willy Hans, Udita Bhargava, Loretta Fahrenholz, Ulu Braun et Susann Maria Hempel.
La famille, mais également des communautés alternatives, est au cœur de ce programme de la compétition allemande de 2014. Tandis que Das satanische Dickicht – EINS dévoile avec beaucoup de malice et de multiples détails la dissolution d'une petite famille de la bourgeoisie intellectuelle, Udita Bhargava nous entraîne dans un voyage sensoriel au cœur d'un Carrom Club indien, un fascinant mélange entre une arcade et le demi-monde. Loretta Fahrenholz nous présente les différences de genre classiques comme un modèle dépassé, avec Ulli Lommel évoluant nonchalamment au sein d'une communauté pour le moins singulière. Enfin, Susann Maria Hempel évoque avec l'assurance d'un somnambule une expérience particulière vécue en Allemagne de l'Est après 1989 en la présentant comme une maison de poupée qui explose. Pour ce film, la cinéaste a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix de la meilleure contribution à la compétition allemande de 2014 à Oberhausen.
Au programme:
Satanische Dickicht, Das - EINS, de Willy Hans
Imraan, c/o Carrom Club, d'Udita Bhargava
My Throat, My Air, de Loretta Fahrenholz
Birds, d'Ulu Braun
Sieben mal am Tag beklagen wir unser Los und nachts stehen wir auf, um nicht zu träumen, de Susann Maria Hempel