Résistance et Contestation : Comment se réapproprier nos corps féminins de la violence personnelle et institutionnelle?
As we witness continued public outcry at the sexual violence perpetuated by powerful men, we may be reminded that these instances are but a fraction of a darker whole of gender oppression that permeates our world down to its core. And yet, personal experiences of gendered violence can be painfully isolating.
Can public outcries and creative approaches dismantle the binaries of public and private and lead to sustained and ingrained societal shifts and justice for the survivors of gendered violence? This public conversation will look at the complexity and impact of gendered violence and the ways in which we can collectively disassemble it. How do class and privilege affect the capacity to disclose and seek justice? How can survivors of sexual violence experience meaningful growth and validation stemming from their experiences of assault?
Guest:
Sonia Bustos is a Mexican creator-interpretor (MA in Contemporary Danse, UQAM, Licence in Theatore, 2006, UNAM). She has notably performed with Cie. Sœurs Schmutt, as well as Danza Contemporánea Universitaria. Since 2012, she contributes to Gypsy Kumbia Orchestra. Sonia was granted a Vivacité bursary for her solo project Intérieur brut which addresses violence towards women and which will be presented in April 2018 at the MAI Gallery. In her practice, Sonia applies a commitment to sociopolitical engagement in art.
Moderator:
Emma Haraké is a visual artist and educator who also collaborates on curatorial projects and events. She is currently pursuing her graduate studies in Concordia University's Art Education Department. Her research interests include autobiographical and arts-based inquiries, memory work, storytelling and oral history. Emma has worked extensively in the non-profit sector and locates her teaching within community-based practices.
Accessibility info: The MAI is on the ground floor. Washrooms contain wheelchair accessible stalls.
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Résistance et Contestation : Comment se réapproprier nos corps féminins de la violence personnelle et institutionnelle?
Tandis qu’on assiste à un tollé continu face à la violence sexuelle perpétrée par des hommes en position de pouvoir, rappelons-nous que ces cas ne représentent que la pointe de l’iceberg en matière d’oppression sexiste, laquelle occupe les recoins les plus profonds de notre monde. Les protestations publiques peuvent-elles engendrer des changements sociétaux soutenus et enracinés, et rendre justice aux survivantes de la violence fondée sur le sexe? Cette conversation publique se penchera sur la complexité et l’impact de la violence sexiste. Comment pouvons-nous collectivement y mettre fin? Comment la classe et les privilèges influent-ils sur la capacité à dévoiler les faits et à faire régner la justice? Comment les femmes peuvent-elles vivre l’acceptation et réellement s’épanouir après avoir vécu une agression?
Cette conversation sera présentée conjointement avec l’exposition « Intérieur brut » de Sonia Bustos, qui aura lieu du 9 au 21 avril au MAI. Les participants sont encouragés à visiter l’installation avant d’assister à la conversation.
Invitéés :
Sonia Bustos est interprète-créatrice mexicaine (Maîtrise en danse, 2014, UQÀM. Licence en théâtre, 2006, UNAM). Elle a notamment dansé pour la Cie. Sœurs Schmutt, ainsi que Danza Contemporánea Universitaria. Depuis 2012, elle collabore au projet Gypsy Kumbia Orchestra. Sonia a reçu la bourse Vivacité pour son projet solo Intérieur brut qui aborde le sujet de la violence faite aux femmes et qui sera présenté en avril 2018 à la galerie du MAI. Sonia privilège l'engagement sociopolitique de l'art.
Modératrice :
À la fois artiste visuelle, animatrice culturelle et éducatrice, Emma Haraké est en train de continuer sa maitrise en Éducation de l’art à l’Université Concordia. Elle s’intéresse au confluent de l’enquête autobiographique, de l’art, de la mise en récit, de la mémoire et de l’histoire orale. Par son implication au sein de divers organisations, elle a acquis une expérience significative d’enseignement en milieu communautaires et du travail visant à opérer les liens entre la pratique artistique et l’engagement sociale.
Info-accès : Le MAI se trouve au rez-de-chaussée et les salles de bain comprennent des toilettes accessibles en fauteuil roulant.
